samedi 10 février 2007

Mme de Staël


Anne Louise Germaine Necker ,de son nom de jeune fille, est née à Paris le 22 Avril 1766. Fille du banquier genevois Jacques Necker, ministre de Louis XVI et de Suzanne Curchod elle est élevé dans un milieu intellectuels et protestant, dans un milieu ou la religion et les Lumières n'étaient pas contradictoires. Celle qui n'était encore que Melle Necker appartient à la Suisse Romande. Mais l'interêt de sa famille pour la politique et ses souvenirs à Paris la rattache davantage à la France. Trés jeune, vers quatorze ans elle sait converser avec les hôtes de salon de sa mère ( Edward Gibbon, Jean François de La Harpe, l'abbé Raynal, Marmontel, Grimm et Buffon). Elle parle l'anglais et le latin, connait la danse et la musique et a appris la récitations et la dictions grâçe à son interêt pour le théatre théatre. Elever de manière moins traditionnel que les autres jeunes filles de son milieu, elle brille de sa vivacité et de son intelligence.Puis vint l'heure de lui choisir un mari. Le seul problème étant que l'aristocratie française compte peu de protestant et les nobles suisse ,que ses parents fréquentes, sont considérés comme étant trop provinciaux. Heureusement le prestige de son père lui permet d'avoir des prétendant aussi important que Monsieur de Mecklembourg, Louis de Narbonne et même William Pitt dont elle ne voudras pas. Ce seras le baron de Staël ambassadeur de Suède, de dix-sept ans son ainé qu'elle épouserat. Elle auras quatre enfant : Gustavine, Auguste, Albert et Albertine, futur duchesse de Broglie. Etant un mariage arrangé et non un mariage d'amour ( encore moin un mariage heureux) celle que l'on apelle aujourd'hui Madame de Staël vas alors chercher le bonheur ailleur. Elle se fit notamment remarquer par sa vie sentimentale agitée en particulier avec Benjamin Constant, écrivain et homme politique franco-suisse qu'elle rencontre en 1794. Marquée par les idées des Lumières et surtout celles de Rousseau, elle voit dans l'Angleterre un modèle pour la France et acceuille avec joie la Révolution Française. Mais soutenant l'dée d'une monarchie constitutionelle, elle se ferat l'ennemie, et des royalistes et des républicains. Voilà pourquoi elle dut s'éxiler en 1793 en Angleterre ou elle séjournerat quelques mois. De retour de son exil, elle publie "Réfléxions sur le procès de la Reine" et prend sa défense la considérant comme humiliée et reprochant les fautes dont ont l'avait accuser à tort. C'est en réalité un livre dénonçant la condition féminine, un plaidoyer pour les femmes. Suivant l'exemple de sa mère elle ouvre un salon où elle reçoit une nouvelle générations d'intellectuels: La Fayette, Noailles, Clermont-Tonnere, Condorcet, Louis de Narbonne ( sa première grande pasion), Mathieu de Montmorency ( son grand ami) et Talleyrand.Elle rencontre Bonaparte le 3 janvier 1798 grâçe à Talleyrand. Elle voit en lui l'homme qui feras triompher les idéaux de la Révolution. Elle le reverras plusieurs fois par la suite. Mais Napoléon se méfieras de Mme de Staël, la trouvant trop sûre d'elle et n'aimant pas ses idées trop differentes des siennes. Lorsque celui-ci arriveras au pouvoir, il la chasseras de France et elle s'installeras dans le chateau familliale de Coppet d'où elle écrivit "Delphine" en 1802, "Corinne ou l'Italie" en 1807 et "De l'Allemagne" en 1810. Après la mort du baron de Staël en 1802, elle se remarie en 1811 avec un jeune officier Suisse, Albert de Rocca et rouvre son salon parisien sous la Restauration. Madame de Staël meurt en 1817 en laissaint inachevé "Considérations sur les principaux évenements de la Révolutions française".
Ses principales oeuvre sont :Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788), De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations (1796), De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800)

En plus :

Suzanne Curchod : (1778-1794) Fille d'un pasteur protestant suisse, elle est l'épouse de Jacques Necker et dirigeas l'un de derniers grand salon de l'Ancien Régime. Elle est surtout connue pour avoir créer un hopitale à Paris qui porte son nom.

Jacques Necker : (1732-1804) Financier et homme politique genévois (Suisse) il seras chargé des finances de la monarchie française en 1776, 1778 et 1789 (sous Louis XVI).

Edward Gibbon : (1737-1804) Historien britannique, son oeuvre la plus connue est "histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain".

Jean François de La Harpe : (1739-1803) Ecrivain et critique français issus de la noblesse suisse. Il est connu pour ses critiques mais il a également écrit de nombreuse pièce qui sont passé totalement inaperçus.

l'abbé Raynal : (1713-1796) Guillaume Thomas Raynal était un écrivain et un penseur français, très proche des protestants et de la Suisse. Il était très populaire de son temps. Il dut s'enfuir en 1781 après avoir publié "Histoire des deus Indes".

Jean François Marmontel : (1723-1799) était un encyclopédiste, historien, conteur, romancier, dramaturge et philosophe. Il était proche de Voltaire donc ennemi de Rousseau, il était très populaire lui aussi.

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